Les panneaux thermiques sont l’un des éléments indispensables pour l’installation d’un chauffe-eau solaire. Ces capteurs thermiques existent sous différents modèles. Tous n’ont pas les mêmes caractéristiques et le même rendement. Alors quels sont les différents types de capteurs solaires et quelles différences il y a-t-il entre eux ?
Se faire conseiller pour l’installation d’un chauffe-eau solaire
Les capteurs à plan vitré
Les capteurs plans vitrés sont considérés comme la première génération de capteurs thermiques. Ce sont les modèles les plus couramment utilisés pour la production d’eau chaude. Ils sont simples à concevoir et cela explique leur large distribution.
Les capteurs plans vitrés sont constitués de tubes et de plaques métalliques scellés dans un coffre rigide et entouré d’une vitre spéciale. Cette dernière crée un « effet de serre » pour piéger les rayons solaires et optimiser les apports. Ces modèles peuvent capter en moyenne 350kwh annuel par m².
Ils ont un bon rendement dans les zones chaudes et offrent un bon rapport qualité/prix.
Les capteur à plan non vitré
Basés sur le même principe que les capteurs vitrés, ces types de capteurs sont par contre sans vitrage. En plus, ils sont moins légers et moins chers que tous les autres modèles de capteurs thermiques. Dans leur conception, ces plaques sont identiques à celle que l’on retrouve à l’arrière des réfrigérateurs.
En revanche, ils ont un inconvénient de taille : la déperdition de chaleur qui est beaucoup plus importante qu’avec un modèle vitré. En effet, les tubes servant à faire passer le fluide caloporteur sont directement exposés au soleil.
Généralement utilisés pour le chauffage des piscines ou du préchauffage, les capteurs plans non vitrés ont une isolation faible, voire inexistante. Le rendement de ces capteurs est peu élevé et convient parfaitement aux zones ayant un climat doux. Ce modèle est le moins onéreux.
Les capteurs à tubes sous vide
Les capteurs tubulaires disposent de la technologie la plus avancée. Ils sont équipés de tubes en verre (orientables selon les besoins). Le système double peau et de vide d’air dont ils sont constitués optimisent les apports solaires et les échanges. Cela leur permet d’avoir un rendement plus élevé que les autres avec une capacité annuelle de 500 kWh par m².
Par ailleurs, ils utilisent l’effet thermos pour réduire les déperditions de chaleur, surtout quand la température externe est basse. De même, ce modèle est moins sensible aux ombrages que les autres et fonctionne bien par rayonnement diffus.
Les capteurs à tubes sous vide peuvent être utilisés sous plusieurs configurations et sont très adaptés pour les régions du Nord ayant un climat plus tempéré et froid. Ces modèles se révèlent 10 à 20 % plus onéreux que les capteurs à plans.